
Le collectif Parlons Literie s’associe a l'appel de l'Ameublement français pour dénoncer les dangers de la "fast literie"
Constatant, de son côté, que les importations de matelas en provenance de Chine ont « doublé en valeur », depuis 2019, à destination de la France (selon l’Ameublement français, avec les chiffres d’Eurostat) et que, de manière générale, la literie « fait face à une vague croissante de produits importés, vendus artificiellement à bas prix et souvent non conformes » [voir plus bas], le collectif Parlons Literie s’associe à l’appel de l’Ameublement français. Il s’agit, ainsi, d’alerter les consommateurs et les pouvoirs publics sur les dangers que représentent lesdits produits – et, plus globalement, les pratiques trompeuses envers le consommateur - et « faire cesser le laisser-faire ». Son action, en la matière, est axée autour de plusieurs points :
> Défendre l’information du consommateur et « des règles du jeu équitables ». Selon le collectif, les marques – françaises comme étrangères – doivent « clairement indiquer leurs intérêts », cela « même pour des contenus hébergés sur des plateformes distinctes des leurs ».
> Il s’agit également, pour Parlons Literie, de « défendre le juste prix », même en période de promotion. Selon le collectif, un juste prix « renseigne sur la valeur des produits et les savoir-faire qui la créent » ; les marques, ainsi, « doivent mettre fin aux politiques tarifaires qui s’appuient sur la tromperie, ou l’omission d’information ».
> Enfin, concernant les matelas considérés comme « suspects », au regard des promesses qu’ils avancent et des prix qu’ils affichent, contradictoires par rapports aux conclusions des tests effectués par le FCBA – et vendus sur des places de marché et / ou les plateformes Temu et Shein – Parlons Literie, qui évoque même une suspicion de « comportements frauduleux » étant donné les « incohérences d’affichage de la TVA ou de l’éco-contribution », est très clair sur ce point. « Nous défendons le contrôle systématique des plateformes de vente en ligne, au profit de la sécurité et du bien-être des consommateurs, mais aussi de la préservation de l’environnement » avance le collectif. Et d’ajouter : « Les plateformes doivent exercer leur devoir de vigilance, et les pouvoirs publics doivent donner aux organes de répression des fraudes les moyens de les contrôler, afin de rétablir les conditions d’une information transparente et d’un choix éclairé du consommateur ».
Fort de toutes ces lignes directrices et orientations de réflexion, le collectif a notamment engagé, dans la foulée, la diffusion massive, vers de nombreux médias grand public, d’un communiqué de presse intitulé « Parlons Literie alerte sur les pratiques trompeuses de la fast-literie », invitant les journalistes à échanger avec le président François Duparc sur les enjeux pour les consommateurs et la filière, ou à entrer en contact avec des témoins, afin de documenter un sujet sur les dangers de telles pratiques… Une démarche effectuée dans le cadre du nouveau plan relations presse et influenceurs tout juste lancé, avec l’agence Belle Nouvelle ; Parlons Literie – qui, rappelons-le, a récemment redéfini son positionnement, en le rendant « plus offensif » - détaillera l’ensemble de ces actions lors de ses sixièmes Rencontres, organisées ce 26 juin 2025 à Paris.