
(Visuel d'illustration : H&H Gonfreville-L'Orcher)
Marche du meuble : la tendance baissiere se poursuit en mars, mais dans une moindre proportion (-1,4%)
Après respectivement – 1,6 % et – 8,6 % enregistrés en janvier et février, mars 2025 affiche, en ce qui concerne le marché du meuble, « seulement » - 1,4 % (en valeur) par rapport au même mois en 2024, selon les dernières données de l’IPEA*. L’institut estime d’ailleurs qu’un tel résultat serait « presque rassurant » après la baisse de février… même si une évolution dans le vert pouvait être attendue, étant donné l’historique de mars 2024 qui, avec ses – 8 %, laissait en effet beaucoup d’espoir cette année ! Mais la situation est ainsi, et il convient toutefois de noter la « très belle performance » - la meilleure de tous les circuits - des spécialistes cuisine sur ce mois de mars 2025 ; les litiers, également, progressent. Les autres distributeurs s’inscrivent globalement dans le rouge, « mais avec souvent des performances hétérogènes des enseignes, au sein d’un même circuit » ; la grande distribution ameublement, elle, souffre toujours particulièrement sur le mois, en affichant une évolution plus basse que celle du marché. Enfin, en termes de produits, le classement est plus tranché : seule la cuisine est en positif, et le bas du tableau est occupé par le meublant, qui enregistre ainsi le plus fort recul.

Un T1 a – 3,8 %... mais de l’espoir pour le reste du semestre ?
Avec ces résultats de mars, le marché se redresse ainsi quelque peu – par rapport au cumul de la fin février – pour afficher, sur l’ensemble du premier trimestre 2025, un repli de « seulement » (un terme, là encore, à relativiser !) - 3,8 %. Si notre marché, ainsi, n’est pas forcément le plus mal placé, sur ce T1, parmi les autres biens d’équipement (arrivant devant le matériel audio / vidéo, le bricolage et l’automobile), l’IPEA fait remarquer que l’année dernière, ce cumul sur les trois premiers mois avait été de – 5,8 %, ce qui témoigne d’une perte d’activité, pour le meuble en France, « de presque 10 %, sur le premier trimestre, entre les années 2023 et 2025 ». Maintenant, l’historique pourrait de nouveau nourrir l’espoir pour les mois d’avril et mai – qui seront suivis de juin et de ses soldes – dans la mesure où ces deux mêmes mois, l’année dernière, avaient affiché – 9 % et – 6,9 % ! Le deuxième trimestre 2025 pourrait donc sans doute redresser quelque peu la barre, et « limiter les dégâts » sur le premier semestre.
*ipea.fr